Mikaëla LE MEUR

Anthropologue, j’enquête depuis 2011 sur les déchets, les matières plastiques et leur recyclage depuis le Vietnam, où j'ai mené les recherches ethnographiques qui ont alimenté ma thèse de doctorat, soutenue à l'ULB en janvier 2019. Par la suite, j'ai enseigné à l'Université d'Aix-Marseille, en tant qu'ATER dans une formation interdisciplinaire consacrée aux "Villes et territoires durables". À Marseille, j'ai également participé à une enquête collective d'anthropologie publique sur les effondrements meurtriers d'immeubles qui ont eu lieu dans le centre ville le 5 novembre 2018 et sur les conséquences de cet événement, notamment en termes de structuration des mouvements sociaux. Depuis lors, je déploie une ethnographie marseillaise et travaille à mettre en écho mes terrains proches et éloignés autour du devenir des cours d'eau urbains, en France et au Vietnam. En 2023, je débute un postdoctorat financé par le FNRS et consacré à un ruisseau marseillais très altéré qui fait l'objet d'une attention croissante de la part de collectifs citoyens et des pouvoirs publics. Si mes recherches portent notamment sur l'écologie, la ville et la matérialité du politique, j'explore par ailleurs les relations entre arts et sciences sociales en participant à plusieurs initiatives collectives au sein et hors du monde académique (AHA - Atelier d'Hybridations Anthropologiques ; association Le Tamis - Ethno·graphies coopératives), ainsi qu'en expérimentant différentes formes d'écriture de la recherche, notamment sonores.